Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

Table of contents

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[51.] PROPOSITION PREMIERE. Proble’me
[52.] APLICATION.
[53.] Remarque prémiere.
[54.] Remarque ſeconde.
[55.] Remarque troiſiéme.
[56.] PROPOSITION SECONDE. Proble’me.
[57.] APLICATION.
[58.] Remarque premiere.
[59.] Remarque ſeconde.
[60.] USAGE D’UNE TABLE Pour trouver l’épaiſſeur qu’il faut donner aux Revêtemens de Terraſſes & à ceux des Rempars de Fortification.
[61.] TABLE Pour régler l’Epaiſſeur qu’il faut donner aux Revêtemens de Maçonnerie qui ſoûtiennent des Terraſſes ou Rempars.
[62.] PROPOSITION TROISIE’ME. Proble’me
[63.] APLICATION.
[64.] PROPOSITION QUATRIE’ME. Proble’me.
[65.] APLICATION.
[66.] CHAPITRE CINQUIE’ME. De la conſidération des Murs qui ont des Contreforts.
[67.] PROPOSITION PREMIERE. Proble’me.
[68.] Remarque premiere.
[69.] Remarque ſeconde.
[70.] Remarque troiſiéme.
[71.] PROPOSITION SECONDE. Proble’me.
[72.] APLICATION.
[73.] Remarque prémiere.
[74.] Remarque ſeconde.
[75.] PROPOSITION TROISIE’ME. Proble’me.
[76.] APLICATION.
[77.] PROPOSITION QUATRIE’ME. Proble’me.
[78.] APLICATION.
[79.] Remarque.
[80.] Examen des differentes Figures qu’on peut donner à la baſe des contreforts.
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5530LA SCIENCE DES INGENIEURS,
Prévenus de cela, imaginons que contre une Muraille A, on
11Fig. 2. ait ramaſſé des Terres ſoutenuës de l’autre côté par une furface
DE
, qu’une puiſſance Q, qui la maintient peut ôter librement;
ces Terres étant renfermées dans l’eſpace BCDE, comme dans une
caiſſe
, dont le profil CD, ſeroit un quarré, il eſt conſtant que ſi
l’on
ôtoit la ſurface DE, pour laiſſer aux Terres la liberté d’agir,
qu’il
s’en ébouleroit une partie, &
qu’il ne reſteroit que celles du
triangle
CBE, &
que par conſéquent la puiſſance Q, ſoûtient toute
la
pouſſée des Terres dutriangle BDE, je veux dire l’effort qu’elles
font
pour rouler le long du Plan incliné BE, il s’enſuit donc que la
puiſſance
Q, auroit beſoin d’une force exprimée par le triangle
BDE
, ſi effectivement les Terres s’ébouloient avec autant de faci-
lité
qu’un corps Spherique roule ſur un Plan incliné bien poli,
mais
comme leur tenacité fait que leurs parties ne peuvent ſe dé-
tacher
pour s’ébouler, ſans rencontrer beaucoup d’obſtacles, il eſt
certain
, comme l’experience le fait voir, qu’elles ne font pas ſeu-
lement
la moitié de l’effort contre la ſurface DE, qu’elles feroient
ſi
elles étoient ramaſſées dans un corps Spherique, ainſi on peut
donc
conſiderer la puiſſance Q, comme équivalente à un Plan qui
ſeroit
exprimé par la moitié du triangle BDE, pour être en équi-
libre
avec la pouſſée des Terres, ce qui convient d’autant mieux
avec
la pratique qu’on ne les employe jamais pour élever des
Rempars
, des Terraſſes, des Chauſſées, &
c. qu’elles ne ſoient
bien
battuës, &
qu’on n’en ait pour ainſi dire augmenté la tenacité.
Comme c’eſt ſur ce principe que nous agirons dans la ſuite, on
remarquera
que ſi l’on ſupoſe les lignes BD, &
DE, chacune de
deux
pieds, la ſuperficie du triangle ſera de deux pieds quarrés, &

la
puiſſance Q, n’en ſoutenant que la moitié, on peut dire que
la
force de cette puiſſance dans l’état d’équilibre, ſera exprimée par
un
pied quarré.
Proble’me
32. Qui enſeigne comme il faut calculer la pouſſée des
Terres
pour proportionner l’épaiſſeur des Murs qui les doi-
vent
ſoûtenir en équilibre.
Pour ſavoir quel effort font les Terres derriere le revêtement
22Fig. 3. BCDE, je prend la ligne AB, égale à BD, pour avoir le triangle

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