Bélidor, Bernard Forest de, La science des ingenieurs dans la conduite des travaux de fortification et d' architecture civile

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[85.26.] Remarque quatrième.
[85.27.] CHAPITRE TROISIE’ME. Dela maniere detrouver l’épaiſſeur des pié-droits des Voûtes ſurbaiſſées en tiers-points, en plate-Bande, & celles des cu-lées des Ponts de Maçonnerie.
[85.28.] Principes tirés des Sections Coniques.
[85.29.] Second Principe.
[85.30.] Troiſiéme Principe.
[85.31.] Corollaire Premier.
[85.32.] Corollaire Second.
[85.33.] Remarque.
[85.34.] PROPOSITION PREMIERE. Proble’me. Trouver l’épaiſſeur qu’il faut donner aux piés-droits d’une voûte Elliptique.
[85.35.] APLICATION.
[85.36.] Remarque premiere.
[85.37.] Remarque ſeconde.
[85.38.] PROPOSITION SECONDE. Proble’me.
[85.39.] APLICATION.
[85.40.] Remarque prémiere.
[85.41.] Remarque ſeconde.
[85.42.] PROPOSITION TROISIE’ME. Proble’me.
[85.43.] APLICATION.
[85.44.] Remarque.
[85.45.] PROPOSITION QUATRIE’ME. Proble’me.
[85.46.] PROPOSITION CINQUIE’ME Proble’me.
[85.47.] APLICATION.
[85.48.] PROPOSITION SIXIE’ME. Proble’me.
[85.49.] APLICATION.
[85.50.] Remarque premiere.
[85.51.] Remarque ſeconde.
[85.52.] Remarque troiſiéme.
[85.53.] Remarque quatriéme.
[85.54.] Remarque cinquiéme.
[85.55.] PROPOSITION SEPTIE’ME. Proble’me.
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1198LA SCIENCE DES INGENIEURS,
Corollaire Second.
4. Il ſuit encore que connoiſſant les trois côtés du triangle IKL,
11Fig. 4. avec une des trois puiſſances, on pourra connoître les deux autres
puiſſances;
car ſi (par exemple) l’on a la puiſſance P, & qu’on
veüille connoître la ſeconde Q, on n’aura qu’à dire comme le côté
KI, eſt au côté KL, ainſi la puiſſance P, eſt à la puiſſance Q, que
l’on trouvera par la régle de proportion auſſi-bien que la troiſiéme
puiſſance R.
Corollaire Troisie’me.
5. Dans les triangles les ſinus des angles étant dans la même rai-
ſon que leurs côtés opoſés, on peut ajoûter encore que ſi l’on avoit
un triangle IKL, dont les trois côtés fuſſent en mêmé raiſon que
les puiſſances PQR, ſi on ne connoiſſoit pas ces côtés, il ſuffiroit
de connoître la valeur des angles qui leur ſont opoſés, parce que
les ſinus de ces angles pouvant être pris pour les côtés mêmes, ils
exprimeront plus exactement le raport en nombre, &
par conſé-
quent les puiſſances, deſorte que ſi on connoiſſoit la valeur de la
puiſſance Q, &
les trois angles I, K, L, on trouvera les deux au-
tres puiſſances P &
R, en ſe ſervant des Tables de Sinus.
Corollaire Quatrie’me.
6. Il ſuit enfin que ſi on a trois puiſſances, dont deux priſes
enſemble ſoient plus grandes que la troiſiéme, connoiſſant le
raport de ces trois puiſſances, on pourra déterminer ſelon quelle
direction chaque puiſſance doit tirer ou pouſſer, pour qu’agiſſant
toutes enſemble autour d’un point, elles ſoient en équilibre, puiſ-
que pour cela il ne faut que ſe donner trois lignes qui ayent entre
elles le même raport que les trois puiſſances en queſtion, enſuite
faire un triangle de ces trois lignes;
après quoi ſi d’un point quel-
conque pris dans la ſuperficie du triangle, l’on abbaiſſe des perpen-
diculaires ſur les côtés, elles détermineront les directions, ou, ce qui
eſt la même choſe, les angles que les puiſſances doivent former
entr’elles.
Remarque premiere.
7. Il n’eſt pas neceſſaire que les trois puiſſances P, Q, R, ti-
rent ou pouſſent toutes trois enſemble le point H, pour être en

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