Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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4121DES PROPORTIONS CHIMIQUES. les phénomènes des proportions déterminées
n’ont
jamais été si imprévus pour la philosophie,
qu’à
l’époque l’on commença à les apercevoir
et
à les vérifier:
ils seraient même restés à ja-
mais
inconnus sous l’empire de cette philoso-
phie
, et sur-tout par la direction qu’elle a prise
dans
ces trois derniers lustres;
mais moins on
les
prévoyait, et plus ils devaient nécessaire-
ment
conduire à des manières de voir et d’ex-
pliquer
les faits chimiques, bien différentes de
celles
données par la philosophie dynamique:
c’est ce qui est arrivé.
Si, n’ayant pas l’esprit préoccupé des doc-
trines
d’une école philosophique quelconque,
nous
tâchons de nous faire une idée de la cause
des
proportions chimiques, celle qui se présente
à
nous comme la plus vraisemblable et la plus
conforme
à notre expérience générale, c’est que
les
corps sont composés de particules qui, pour
être
toujours d’une même grandeur et d’un même
poids
, doivent être mécaniquement indivisibles,
et
qui s’unissent de telle manière qu’une parti-
cule
d’un élément se combine avec 1, 2, 3 parti-
cules
, etc.
, d’un autre. Cette idée, si simple et si
aisée
à concevoir, explique tous les phénomènes
des
proportions chimiques, ceux particulière-
ment
qu’on appelle les proportions multiples.
Cependant, cette manière d’envisager les phé-
nomènes
a été sujette à des objections qui

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