Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

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4222SUR LA THÉORIE rivent en partie de ce que, par l’effet de leurs
études
philosophiques, beaucoup de naturalistes
sont
préoccupés d’une divisibilité à l’infini de la
matière
, et qu’ils rejettent par conséquent, sans
examen
, les idées atomiques comme absurdes;
mais ces difficultés ne sont que temporaires, car
les
objections qui naissent de ce qu’on est con-
vaincu
, par habitude, de la vérité de certaines
idées
philosophiques, perdent de leur force à
mesure
qu’elles sont combattues par l’expé-
rience
.
Nous l’avouons sans peine, l’opinion des an-
ciens
physiciens, que les corps sont composés
d’atomes
indivisibles, a souvent été accompa-
gnée
de fictions absurdes su@ la nature de ces
atomes
;
mais un raisonnement plus sain les a
depuis
longtemps rejetées.
La divisibilité infinie
de
la matière a été l’objet de discussions mo-
dernes
très-savantes et ingénieuses, sans que ja-
mais
rien ait pu ètre décidé à cet égard par la
voie
de l’expérience;
et comme cette divisibilité
se
trouve hors des limites des preuves positives,
on
se contenta de la considérer comme aussi
réelle
qu’elle est possible et vraisemblable en
idée
, Mais, malgré la grande influence qu’une
décision
de cette question devrait avoir sur ce
que
nous allons examiner, nous sommes obligés
de
la laisser de côté, vu qu’ici des spéculations
métaphysiques
ne suffisent pas:
nous

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