Berzelius, Jöns Jakob, Essai sur la théorie des proportions chimiques et sur l' influence chimique de l' électricité

Page concordance

< >
Scan Original
111 91
112 92
113 93
114 94
115 95
116 96
117 97
118 98
119 99
120 100
121 101
122 102
123 103
124 104
125 105
126 106
127 107
128 108
129 109
130 110
131 111
132 112
133 113
134 114
135 115
136 116
137 117
138 118
139 119
140 120
< >
page |< < (100) of 337 > >|
120100SUR LA THÉORIE soudre, la température baisse. D’ailleurs, un
corps peut absorber de l’eau combinée, sans
être pour cela soluble dans l’eau;
et à l’inverse,
il peut être soluble sans être susceptible de se
combiner avec l’eau.
Toutes ces circonstances
prouvent donc que l’action interne d’une disso-
lution est tout-à-fait différente de celle d’une
combinaison chimique, et qu’elles ne peuvent
pas être envisagées comme des degrés différents
du même phénomène.
Ce qui démontre que la
dissolution dépend d’une affinité spécifique entre
le dissolvant et le corps à dissoudre, c’est que,
1° tous les corps ne sont pas également solubles
dans les liquides, et qu’il y en a beaucoup d’ab-
solument insolubles;
et 2° que la cohésion est un
obstacle qu’il faut vaincre dans le corps à dis-
soudre.
La nature se servirait-elle pour cet effet
d’autres forces premières que celles qu’elle em-
ploie communément?
Ce n’est point probable,
quoique, d’autre part, il ne soit pas non plus
possible de se faire une idée de la modification
de ces forces, qui produit un phénomène si diffé-
rent de la combinaison chimique ordinaire.
On a regardé comme une preuve de la péné-
tration mutuelle des corps dans la combinaison,
la composition totalement homogène d’une dis-
solution, examinée même avec le meilleur mi-
croscope, jointe à la circonstance que, par exem-
ple, un seul grain de sel marin, dissous

Text layer

  • Dictionary

Text normalization

  • Original
  • Regularized
  • Normalized

Search


  • Exact
  • All forms
  • Fulltext index
  • Morphological index