10074NOUVELLE
rection de ces puiſſ nces, qui ſont (hyp &
Cor.
5.
11DES
LEVIERS. paralleles à b B, ſont les mêmes que ceux des diſtances
du point b à ces mêmes lignes.
11DES
LEVIERS. paralleles à b B, ſont les mêmes que ceux des diſtances
du point b à ces mêmes lignes.
Secondement, s’il ſe trouve quelques -unes des
22ſig 57.
58.
59. lignes de direction des puiſſances données, qui ne ſoient
point paralleles entr’elles, quelles que ſoient les autres,
& de quelque côté que ces puiſſances tirent encore;
Voici comment on pourra trouver le point d’appui
du levier AH auquel elles ſont appliquées. Soient, ſi
l’on veut, les directions HP & GQ des puiſſan-
ces P & Q, non paralleles, & qu’elles ſe rencon-
trent en V: faite VR à VS, comme la puiſſance P à
la puiſſance Q; achevez le parallelogramme RS,
& faite la diagonale VK qui rencontre en λ le
levier AH prolongé juſqu’où il en ſera beſoin: ce
point ſera (prop. ſond.) celui ſur lequel ces deux puiſ-
ſances ainſi appliquées feroient équilibre, ſi elles
étoient ſeules; & ſa charge, dont la direction eſt
de V vers K ſuivant VK, (Cor. 4.) ſera à chacune
des puiſſances P, & Q, comme VK à chacune des
lignes VR & VS qui les répréſentent: De ſorte que
ſi au lieu de ces deux puiſſances, on en appliquoit
quelqu’autre au point λ de ce levier, ſuivant cette
même direction VK, & qui eût ce même raport à
chacune d’elles, c’eſt-à-dire, qui ſût égale à la
charge de ce point; elle feroit ſeule ainſi appliquée
la même impreſſion ſur ce levier que font préſente-
ment ces deux enſemble; & par conſéquent ſon
centre d’équilibre avec la puiſſance O, ſeroit celui
des trois puiſſances, O, P, & Q; c’eſt-à-dire, le
point ſur lequel elles feroient equilibre, ſi elles
étoient ſeules, & ainſi appliquées. S’il arrive que
VK & OE ſoient paralleles, on trouvera ce point
comme l’on a fait dans l’hypothêſe des
22ſig 57.
58.
59. lignes de direction des puiſſances données, qui ne ſoient
point paralleles entr’elles, quelles que ſoient les autres,
& de quelque côté que ces puiſſances tirent encore;
Voici comment on pourra trouver le point d’appui
du levier AH auquel elles ſont appliquées. Soient, ſi
l’on veut, les directions HP & GQ des puiſſan-
ces P & Q, non paralleles, & qu’elles ſe rencon-
trent en V: faite VR à VS, comme la puiſſance P à
la puiſſance Q; achevez le parallelogramme RS,
& faite la diagonale VK qui rencontre en λ le
levier AH prolongé juſqu’où il en ſera beſoin: ce
point ſera (prop. ſond.) celui ſur lequel ces deux puiſ-
ſances ainſi appliquées feroient équilibre, ſi elles
étoient ſeules; & ſa charge, dont la direction eſt
de V vers K ſuivant VK, (Cor. 4.) ſera à chacune
des puiſſances P, & Q, comme VK à chacune des
lignes VR & VS qui les répréſentent: De ſorte que
ſi au lieu de ces deux puiſſances, on en appliquoit
quelqu’autre au point λ de ce levier, ſuivant cette
même direction VK, & qui eût ce même raport à
chacune d’elles, c’eſt-à-dire, qui ſût égale à la
charge de ce point; elle feroit ſeule ainſi appliquée
la même impreſſion ſur ce levier que font préſente-
ment ces deux enſemble; & par conſéquent ſon
centre d’équilibre avec la puiſſance O, ſeroit celui
des trois puiſſances, O, P, & Q; c’eſt-à-dire, le
point ſur lequel elles feroient equilibre, ſi elles
étoient ſeules, & ainſi appliquées. S’il arrive que
VK & OE ſoient paralleles, on trouvera ce point
comme l’on a fait dans l’hypothêſe des